Les citoyens de Laval sont toujours sous le choc de la nouvelle de la découverte du corps d’une poupée Barbie, décapitée, dans la cours d’une résidence à Vimont. Une fillette de 7 ans, dont le nom ne peut être révélé pour l’instant, est toujours au poste de police pour une interrogation.
D’après le médecin légiste, la Barbie de 11 pouces qui fut retrouvée nue fut exhumée d’une tombe peu profonde mercredi vers 16h30 par la mère de l’accusée. La Barbie, dont la tête fut arrachée, aurait souffert de brûlures aux jambes et au ventre. Des traces de morsures humaines furent également décelées sur les chevilles de la victime.
Les premiers rapports indiquent que le crime fut commis il y a plus de 6 jours. Les policiers fouillent toujours la cours et la maison à la recherche de la tête.
Jeannette Ouellet, 35 ans, une voisine de la petite fille, se dit incapable de dormir la nuit depuis l’annonce de ce drame. «Elle semblait toujours si gentille et douce. Elle venait parfois pour jouer avec ma fille de 10 ans et elle semblait bien élevée. Je n’aurais jamais pu penser qu’elle serait capable d’un acte si horrible.»
D’après la police de Laval, la suspecte aurait une longue histoire d’abus sur des jouets. En décembre 2005, alors qu’elle avait 5 ans, elle aurait fermé la porte sur monsieur Patate, lui tranchant un bras. L’année suivante, elle aurait inséré des pièces de monnaie dans la fente du lecteur de son xbox, court-circuitant ce dernier. En février dernier, la petite aurait rempli le clavier de son petit orgue électrique avec de la pâte à modeler, jusqu’à ce que les touches soient toutes coincées.
«Si on regarde sa feuille de route», explique le sergent Baulieu, «il est clair qu’elle semble engagée dans un sillon de destruction. Nous devons la considérer comme la suspecte principale dans cette affaire.»
Malgré son statut de suspect #1, la fillette n’est pas le seul suspect. Son frère âgé de 10 ans a également abusé de ses jouets par le passé, notamment avoir mis le feu à ses voitures de course à deux occasions. «Il y avait pris plaisir» raconte Richard Martineau, un voisin. «Je peux facilement l’imaginer en train de démembrer une poupée.»
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